Elles font la culture
L’Association « Camille Lepage – On est ensemble » a été créée le 20 septembre 2014, quelques mois après la mort de la photojournaliste Camille Lepage en Centrafrique, alors qu’elle réalisait un reportage. Créée par ses parents Maryvonne et Guy Lepage et par son frère Adrien, cette association a pour but de promouvoir la mémoire, l’engagement et le travail de Camille, mais aussi d’aider et de protéger les photojournalistes travaillant dans les zones de conflit, et de soutenir les populations victimes de ces conflits dans le sens des valeurs qui étaient chères à Camille.
Gains :
8000€
Conditions de participation :
Le Prix est ouvert à tous les photojournalistes professionnels, sans exclusion d’âge, de sexe ou de nationalité.
Candidature actuellement fermée
Description
Le Prix Camille Lepage est attribué sur présentation d’un dossier, tel qu’énoncé à l’article 6, à un photojournaliste en activité, sans restriction d’âge, de sexe ou de nationalité, désirant réaliser un travail personnel à caractère social, économique, politique ou culturel, dans un traitement journalistique. Le projet présenté devra porter sur un reportage déjà débuté et démontrer un engagement personnel fort dans un pays, auprès d’une population, pour une cause, etc. L’attribution de ce prix est destinée à permettre au lauréat de poursuivre et terminer le reportage photo dont le projet est présenté en vue de l’obtention du prix. Le prix ne peut être attribué qu’à un seul photographe.
Sélection des lauréates et lauréats
Appel à candidatures : mars à mai
Jury : juin
Annonce du Lauréat et remise du Prix : septembre
Exposition/Projection : septembre N+1
Précédents lauréates & lauréats
Cinzia Canneri, Lauréate 2023, afin qu'elle puisse poursuivre son reportage sur les violences infligées aux femmes au Tigré et en Érythrée.
Rebecca Conway, Lauréate 2022, pour son travail de reportage sur les effets de la guerre civile au Sri Lanka sur la santé mentale de la population.
Ana Maria Arevalo Gosen, Lauréate 2021, elle poursuivra son reportage sur les conditions de détention des femmes en Amérique latine.
Olivier Jobard, Lauréat 2020, pour son projet de reportage sur une route de migration moins connue, de l’Éthiopie à l’Arabie saoudite, à travers le portrait de la famille de Moustafa, rencontré à Aden.
Thomas Morel-Fort, Lauréat 2019, pour son projet de reportage sur les employées domestiques philippines qui explore cette fabrique de l’exil, les enjeux économiques pour le gouvernement philippin et les familles de ces « Filipinas ».
Kasia Strek, Lauréate 2018, pour son projet de reportage sur les conséquences du manque d’accès à l’avortement en Égypte, pays où cet acte est illégal.
Pierre Faure, Lauréat 2017, pour son projet de reportage sur la montée de la pauvreté en France, France périphérique.
Parité
respectée
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